lundi 5 octobre 2009

Moi et le japonais contre les japonais et l'anglais

Et oui, en arrivant au Japon, je m'attendais bien à découvrir une certaine barrière des langues, mais en réalité, c'est un véritable gouffre qu'il y a.

En effet, ce gouffre me parut visible dès le moment où je franchis la porte du bureau pour l'enregistrement des étudiants étrangers où je me suis fait servir par une très gentille japonaise... ne parlant pas anglais. A ce moment-là, je me suis rendu compte que si dans un office international, on ne parle pas anglais, les choses vont se compliquer. En même temps, c'est très bien car ainsi cela m'oblige à exercer mon japonais et j'espère faire des progrès très rapidement.

Mon premier succès fût de faire laver ma chemise au dry cleaning du quartier. Et je suis arrivé à me faire comprendre... D'accord, ce ne fut que très basique type: combien coûte le lavage de la chemise, est-ce que ce sera prêt pour lundi? à quelle heure? Mais le fait est que j'ai compris ce que l'on m'a dit et que ça ressemblait presque à une conversation. Une première petite victoire sur la barrière linguistique.

Cependant en discutant un peu avec des étudiants japonais de mon labo lors d'une soirée d'accueil aux nouveaux arrivant du département (sur laquelle je vais revenir dans un prochain billet cette semaine), je me suis rendu compte que si les japonais ne parlent pas anglais, c'est uniquement parce qu'ils ont honte de leur niveau. En effet, je leur ai dit que mon but était d'améliorer mon japonais pour avoir une discussion avec eux et ils m'ont directement répondu, alors que j'ai relativement peu d'échanges avec eux:" Non, il faut continuer en anglais, comme ça, on pourra améliorer notre niveau".

Bien entendu, là où la barrière culturelle se fait le plus ressentir est au super marché. Difficile de choisir quelque chose quand on a grande peine à lire ce qui est marqué sur l'emballage. Ma technique face à cela est relativement simple. Aller dans un rayon, regarder s'il n'y a pas une grande marque internationale dont on pourrait connaître le nom et déduire dans quel rayon on se trouve pour acheter un produit similaire, mais moins cher...

Autre surprise au niveau aliments: le prix des fruits et légumes... Non seulement, il y a des choses que l'on ne connaît pas et que l'on ne sait pas comment apprêter, mais surtout bonjour le prix (compter environ 1.- la pomme en grande distribution, l'horreur)...

Au niveau grand choc culturel, je suis allé ce matin m'enregistrer en tant qu'étranger au Japon pour recevoir mon permis de séjour. Je suis donc allé à l'hôtel de ville de ma préfecture de Tokyo, et là, plongée directe dans le monde japonais, tout était indiqué en Kanjis (idéogramme venant du chinois au nombre d'environ 1900 couramment utilisés, que je ne connaît donc pas).

Me voici devant ce panneau, dont je ne comprenais pas un mot et je me demande dans quel bureau et dans quelle direction aller:


Je vous laisse deviner mon désarroi. Je me suis donc mis à comparer les kanjis entre ceux écrit sur le tableau et ceux écrits sur ma lettre pour enfin trouver la bonne direction, exercice fastidieux, mais obligatoire pour un néophyte comme moi. Heureusement, les personnes du bureau parlaient anglais...

2 commentaires:

  1. Bah... au moins il y a des dessins pour les toilettes, c'est l'essentiel!


    Du reste: chapeau, je suis certain que tu t'en tires plus que bien!

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  2. hohohoooo Alex !!! Tu te la joues à la Bill Murray version curieux étudiant !!!! hahaha!

    Et bravo pour ta chemise !!! Au moins, quoi qu'il arrive au japon, tu peux au moins etre sûr d'être propre!!! C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'otaku !!!! ^^


    Contiues sur ta lancées, t'assures grave !!!!

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