Livres, bars, J-pop et robots

Désolé du retard de mon post, j'ai eu un weekend assez chargé et un début de semaine encore plus chargé...

Au niveau de mon week-end, samedi, j'avais rendez-vous avec une amie rencontrée lors de la post-symposium party. Rendez-vous à Jimbocho, quartier des libraires de Tokyo où se tenait un festival du livre. Superbe ambiance (j'entends par là que c'était un véritable festival de rue populaire, des rues bondées à tel point que l'on avait parfois de la peine à avancer, avec des stands un peu partout, que ce soit de nourriture ou de livres, d'ailleurs j'ai eu l'occasion de goûter à de la pomme de terre japonaise?? qui ne ressemble à rien de connu pour moi, car étant plus gélatineuse qu'autre chose), rencontre avec des japonais fort sympathiques, en clair une après-midi sympa.

Mais avant d'y arriver, j'ai du récupérer mon portable que j'avais oublié dans un métro, et c'est là que l'honneteté japonaise est impressionnante. Me rendant compte de mon oubli, je me précipite au bureau de la station de métro pour informer de la perte de mon portable (réflexe européen, j'ai commencé à stresser me disant qu'il était surement perdu pour toujours et impossibilité de rejoindre le festival sans savoir exactement où se trouve le point de rendez-vous), les agents m'ont demandé dans quel wagon je me trouvais et à quelle place puis m'ont fait patienter. 15 minutes après, téléphone d'une autre station disant que le portable a été retrouvé... Scène improbable en Suisse, mais au Japon, il semblerait que le vol d'affaire personnelle soit très rare (peut-être est-ce dût à un respect des autres personnes ou encore simplement par une sorte de code d'honneur ancestral qui ne doit être bafoué, n'en reste pas moins que c'est fort agréable).+1 point pour le Japon

Le soir venu, j'avais décidé d'aller vers Roppongi à une soirée Halloween dans un pub irlandais et là, horreur, que des gaijins (ben oui, je commence à préférer les japonais que les étrangers, bizarre...), mauvaise ambiance, redirection vers Shibuya, quartier des clubs pour aller dans un bar punk nommé Garage Land dont j'avais vu le panneau (jaune et rose, bien entendu) l'après-midi même. Ce qui aurait pu me surprendre il y a 1 mois, mais qui me semble normal maintenant, c'est que le bar se trouve au 7ème étage d'un immeuble, on y rentre, et il n'y a qu'une 15aine de place assise et le bar ne fait qu'environ 30m2. Enfin, l'ambiance était bien meilleur, bonne musique (mais pas vraiment punk, plus rock des années 70), et très peu de monde (je pense qu'on était 8 en comptant le patron et sa femme), mais je pense que j'ai enfin trouvé un bar me correspondant et dans lequel je retournerais avec plasir.

Petite anecdote en cours de route, on avait décidé avec mon colloc' de rentrer avec le dernier train, on monte bien dedans, bien que les kanjis (et oui, c'était écrit en idéogramme et pas en lettre romaine pour une fois) ne correspondent aux habituels... Et là, à environ mi-parcours, le train s'arrête et tout le monde en descend. On demande au chauffeur s'il y a une correspondance pour aller à notre arrêt et le monsieur nous regarde avec le sourire poli japonais en hochant la tête de gauche à droite. Dure expérience que de se rendre compte que le dernier train de la semaine est plus tard que le dernier train du week-end (logique parfois différente (j'entends par là que les priorités ne sont pas toujours les mêmes) qu'en Europe, mais j'y reviendrais dans un autre post). Du coup, à 1h du matin, on se retrouve à 15km de la casa, prochain train dans 4h. Mon colloc' devant absolument être à la maison (perso, j'aurais pu passer la nuit à apprendre à lire le japonais dans un grand magasin ouvert 24h/24h, d'ailleurs, j'ai pas compris pourquoi quand j'ai vu le nombre de personne qu'il y avait dedans), on a demandé à un chauffeur de taxi le coût d'aller chez nous, on a décidé de rentrer et le plus impressionnant, c'est que le prix final était finalement moins cher que celui avancé par le chauffeur. Nouvel exemple de l'honneteté ambiante. Là où un chauffeur aurait très bien pu essayer de largement arnaquer 2 touristes, ce qui n'aurait pas été difficile étant donné le peu d'options à notre disposition, le monsieur a joué la carte de l'honneteté la plus totale. +2 pour les voyages au Japon.

Bon, dimanche, je dois l'avouer, j'ai pas fait grand chose. Ménage, lessives, apprentissage du Japon et repos. Mais mardi était de nouveau ferié (yes, j'adore ce genre de semaine) et je suis retourné à Ikebukuro. Plus j'avance, plus j'adore ce quartier. Il y avait de nouveau des stars de la J-pop dans sunshine city (le grand centre commercial avec aquarium, planétarium et parc d'attraction culinaire). Cette fois-ci, j'ai réussi à me rappeler du nom, c'était Sendai Kamotsu (cliquez sur leur nom et vous aurez droit à une surprise...)
En clair, un groupe bien déjanté, mais pas autant que leur fan club agglutiné contre des barrières pour obtenir des autographes (malheureusement, pas de photos, ni vidéos, strictement interdites).

Et voulant filmer les nettoyeuses de voitures Toyota (que je n'ai pas revu malheureusement), je suis retourner dans la halle d'exposition de voiture, et il y avait encore mieux, le robot Toyota qui joue de la trompette . Assez impressionnant au niveau technologique, mais vite ennuyant (j'ai du y rester que 1-2 minutes). Je pense que mon ennui vient juste du fait que c'est relativement plat. Les notes sont justes, mais il manque quelque chose d'unique jusqu'à maintenant inimmitable pour un robot et je l'espère encore pour un moment, l'interprétation ou plutôt juste le fait de pouvoir insuffler une âme à un morceau, à le rendre vivant.